Rétrospective : n.f., qui présente de façon récapitulative les œuvres d’un artiste, d’une école, d’une époque.

Le Chantier a cette année dix ans d’existence, dix ans de recherche chorégraphique, d’envies, d’individualités au service du geste, du mouvement, de la danse.
L’occasion parfaite pour chaque élève de regarder leur parcours, de redécouvrir des chorégraphies marquantes, de s’en approprier de nouvelles.
L’occasion pour le spectateur d’apprécier le chemin parcouru, d’invoquer ses souvenirs et de rencontrer à nouveau l’univers poétique tantôt noir, tantôt humoristique du Centre Chorégraphique le Chantier.

Ce spectacle inédit dans son format et sa durée c’est avant tout un dialogue. Un dialogue entre chaque danseur nouveau et ancien, entre le public et la scène, entre le geste et l’émotion. Mettre en résonnance ce qui a été fait et l’investir aujourd’hui avec de nouveaux élèves, de nouvelles envies, de nouvelles dynamiques.
Rétrospective vous invite à partager le parcours du Chantier, à poser un regard neuf sur vos souvenirs, car « créer c’est se souvenir » (V.Hugo) ; et c’est précisément un voyage dans le souvenir et la mémoire que nous vous proposons ce soir.

Chorégraphe : n.m. personne qui compose des ballets et veille à leur exécution.

« Dix ans c’est le résultat d’un parcours riche en rencontres et en passions. C’était une évidence pour moi de proposer à mes élèves mes différentes chorégraphies, de leur permettre de s’investir dans certains ballets qu’ils avaient découverts en étant plus jeunes.
Ma créativité se révèle au contact des autres, de leur corps, de leurs individualités. Chacun de mes élèves me renvoie à tout ce qu’est la multitude, la diversité… et c’est exactement ce qui me motive à créer : aller chercher au fond de moi des thèmes chorégraphiques que tout ces corps en mouvement m’inspirent.
Ce processus de création me permet de me connaître moi-même, de chaque jour m’étonner de ce que les autres éveillent en moi. Quoi de plus incroyable que de se découvrir en rencontrant l’autre ?
Il y a une grande satisfaction à se dire qu’on met le geste au service des autres, qu’on n’est que le passeur, l’intermédiaire entre la sensibilité du danseur et l’intention chorégraphique qu’on lui propose.
J’aime à me dire que le Chantier c’est avant tout une famille dans toute sa complexité, sa richesse et ses différences. »
Sophie Poupin.

Crédit photos : Captura

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