Cette année, Le chantier s’est interrogé sur la question du « Quatrième mur » au théâtre.
Le quatrième mur est in concept inventé par Diderot qui matérialise la frontière entre la scène et le public, ce « mur » invisible qui donne le sentiment au spectateur qu’il s’immisce dans l’histoire des comédiens et qui permet un grand réalisme.
Au XXème siècle des dramaturges comme Berthold Brecht ont voulu « briser » ce quatrième mur : l‘acteur s’adresse directement aux spectateurs et les intègre dans la pièce : c’est ce qu’on nomme la distanciation. L’acteur montre au public qu’il joue à être quelqu’un d’autre. Deux effets à cette technique, casser l’illusion/fiction et paradoxalement renforcer l’empathie envers le personnage.

En faisant des aller-retour entre l’existence ou non d’une frontière entre le public et les danseurs, le chantier interpelle le public sur sa place de spectateur.
Les danseurs eux, se verront interagir avec le public de nombreuses manières, pour créer ainsi chez ce dernier une palette d’émotions.

Avec ce principe, les danseurs passent de l’intime à l’universel, de la réalité à l’illusion, de dialogue au soliloque, de la sensation à l’émotion, du sourire au sensible.

Crédit photos : olivieraccart.com

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