Si on parle d’espace, on s’imagine quelque chose d’immense, d’illimité.
Pourtant, ici, ce soir vous êtes dans un espace.
Un espace parmi le plus vaste. Il est défini, il existe parce qu’on est là. C’est notre regard qui le fait naître.
C’est ce moment aussi qui nous fait le partager, l’investir.
C’est le regard de l’homme qui concrétise l’espace et le temps.
On sait l’immense, on en ressent qu’une infime partie.
Comme derrière une fenêtre.
Cela dépend de quel coté on se place, mais cela définit toujours un espace.
Voir du dedans l’immensité du dehors.
Regarder de l’extérieur l’intimité de l’intérieur.
C’est vrai quand on parle de fenêtre, on s’imagine toujours « regarder par la fenêtre » alors que l’on se surprend souvent à être le témoin de quelque chose qui ne nous appartient pas.

Nous ne verrons pas tout, bien sûr, nous ne sommes qu’une petite particule imbriquée grain par grain dans un ensemble : l’humanité.
Celle-ci est innombrable et pose sa différence.
Nous sommes la trace, le message, l’écrit.
L’indélébile,
L’indélébile éphémère.
Passants, de simples passants, ceux qui sèment, ceux qui transmettent.
Le lien,
Le maillon d’une chaîne, formant une boucle, un cycle…

Pour cette seconde création, le Chantier propose en trois parties différentes fenêtres ouvertes sur l’homme et le monde.

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